Tout est dans l'art de laisser incuber les initiatives - elles s'effondrent dès que la gouvernance s'immisce de façon pachydermique et que les collaborateurs se sentent trop observés.
Toute initiative a besoin de se sentir elle-même un peu renégate ou à contre-emploi pour puiser une énergie paradoxale : les collaborateurs ne sont jamais miroir des attentes du management, mais résistance ou du moins prisme déformant. Parce qu'on ne se construit pas dans l’acceptation ou la soumission. On se construit dans le refus et l'on grandit dans le débat et la confrontation. Les médias sociaux, même en entreprise (ou surtout en entreprise) sont parfois ce levier propice à la controverse et à la revendication...
C'est intimement lié au besoin de reconnaissance.
En somme comme je l'ai toujours pensé les collaborateurs porteurs d'une initiative en mode "communauté 2.0" ont souvent besoin d'un petit arrière-goût de subversion, de contre-courant pour se sentir habités par leur projet.
Le 2.0 ne peut plus faire l'économie de ces questions de pure psychologie : faudra-t-il des sociologues, des philosophes et des psychologues pour accompagner ces démarches ? - Personnellement je le pense !
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Sources et licence d'exploitation / diffusion exclusive de mon intervention plateau TV"
Je sponsorise mon plateau :
Description :
quantité : Tarif unitaire : Sous-total :
1. Je souhaite faire figurer le logo de ma société, cliquable vers son site web, sur la page du plateau où figure mon intervention : x € 700,00
2. Je souhaite intégrer un logo animé de ma société (environ 4 à 7 secondes) en introduction du sujet (je vous fournis une animation existante, ou à défaut mon logo pour vous laisser faire) : x € 1 250,00
"3. Je souhaite que vous diffusiez pour moi ce sujet dans d'autres médias sociaux : Youtube, Dailymotion, Facebook (sur ma page d'entreprise), et Vimeo. Vous gérez ces aspects pour moi.
(NB : n'est possible que si l'une des deux prestations précédentes est commandée)" x € 350,00
Je récupère les fichiers vidéo non brandés pour les réutiliser / diffuser à ma convenance
Description :
quantité : Tarif unitaire : Sous-total :
4. Je souhaite récupérer l'intégralité de mon sujet video sous la forme d'un fichier (mp4 HD) - et que suis en mesure d'éditer / d'héberger par mes propres moyens par la suite. x € 1 800,00
"5. Je souhaite récupérer pour un usage interne ou privé l'intégralité de mon sujet video sous la forme d'un DVD-video pouvant être lu sur n'importe quel lecteur de salon.
(n'est possible que si l'une des prestations 1, 2 ou 4 est commandée)" x € 180,00
6. Je souhaite en profiter pour renouveler cette opération tous les mois pendant un an, grâce à la formule d'abonnement "caféine.tv" proposée par Webcastory. Dans ce cas de figure, toutes les prestations ci-dessous me sont offertes ce coup-ci. x € 2 000,00
Below, I explain my motivation to the organizers:
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Tout est dans l'art de laisser incuber les initiatives - elles s'effondrent dès que la gouvernance s'immisce de façon pachydermique et que les collaborateurs se sentent trop observés.
Toute initiative a besoin de se sentir elle-même un peu renégate ou à contre-emploi pour puiser une énergie paradoxale : les collaborateurs ne sont jamais miroir des attentes du management, mais résistance ou du moins prisme déformant. Parce qu'on ne se construit pas dans l’acceptation ou la soumission. On se construit dans le refus et l'on grandit dans le débat et la confrontation. Les médias sociaux, même en entreprise (ou surtout en entreprise) sont parfois ce levier propice à la controverse et à la revendication...
C'est intimement lié au besoin de reconnaissance.
En somme comme je l'ai toujours pensé les collaborateurs porteurs d'une initiative en mode "communauté 2.0" ont souvent besoin d'un petit arrière-goût de subversion, de contre-courant pour se sentir habités par leur projet.
Le 2.0 ne peut plus faire l'économie de ces questions de pure psychologie : faudra-t-il des sociologues, des philosophes et des psychologues pour accompagner ces démarches ? - Personnellement je le pense !
Engouement et pérennité du Collaboratif 2.0 : vertus et limites
L'art et la manière d'encourager et maintenir dans la durée les initiatives 2.0 passera-t-elle par la psychologie ?
La gestion des talents à l’heure des réseaux sociaux
Existe-t-il méthodes et outils adéquats pour optimiser ce process à l'heure du 2.0 ?
Les médias sociaux de l'entreprise échappent-ils au contrôle de la communication interne ?
Existe-il encore un métier de communicant interne à l'heure des médias sociaux ?
1
Est-ce qu'on commence à mesurer des gains en implication, engagement, efficience grâce aux médias sociaux ?
Si tant est qu'il existe des indicateurs appropriés ?
FIX décrypte avec un humour caustique mais bienveillant les relations au travail
Nous l'avons rencontré à l'occasion de la sortie de son dernier recueil de dessins sur le monde de l'entreprise
Vidéo et médias sociaux professionnels : gadget ou enrichissement structurant ?
La vidéo est-elle est un levier démagogique, ou un atout pour la collaboration ?
4
Et si les Achats étaient responsabilisés dans un Small Business Act à la française ?
Parlons-en avec simplicité : par le retour d'expérience d'un petit patron confronté aux absurdités des services Achats de plusieurs grands groupes.
La mise en place d'un réseau social d'entreprise favorise-t-elle l'innovation ?
Un exemple concret avec la Finaref, client de BlueKiwi Software - éditeur de réseau social d'entreprises.
25
RH et transformation numérique : venez débattre de vos visions
Une nouvelle journée de rencontres en compagnie des professionnels de l'écosystème RH
La marque employeur n'est-elle portée que par le service marketing...
...ou par les RH et les employés eux-mêmes ?
FIX décrypte avec un humour caustique mais bienveillant les relations au travail
Nous l'avons rencontré à l'occasion de la sortie de son dernier recueil de dessins sur le monde de l'entreprise
5
Friction de points de vue autour de l'entreprise libérée
Un débat pour s'ouvrir l'esprit
Serge Soudoplatoff réagit au concept de "transformation cognitive" proposé par Frédéric Bascuñana
Dans le contexte de la transformation des organisations.
2
Et si le FOLLOWERSHIP était plus important que le LEADERSHIP ?
Conversation avec Pierre-Henri Chuet - entrepreneur, auteur, consultant et conférencier.
Peut-on manager ses amis ?
Attention, question faussement simplette ;-)
Leadership : éthique et engagement - entretien avec Gérald Karsenti
Gérald Karsenti est Chairman SAP France and affiliate professor at HEC Paris and @ESCP
"Pour dire oui, il faut pouvoir dire non" - éloge de l'intégrité en affaires
Trouver son grand style grâce au lâcher-prise
Entretien avec Christophe BOURGOIS-COSTANTINI
30
A quoi sert l'entreprise ?
Pour un retour à l'objet social de la personne morale qu'est l'entreprise
14
POURQUOI créer une association pour la Transformation de la Vente ?
Suite du feuilleton collectif estival : un pas de plus vers la possible formalisation d'un projet d'association professionnelle dédiée à la fonction Vente.
5
Mercure, Dieu des Vendeurs, Dieu des Voleurs !
Réflexions sur le statut et la perception des commerciaux - et propositions pour une Transformation de la Vente
Suite du feuilleton collectif estival : un pas de plus vers la possible formalisation d'un projet d'association professionnelle dédiée à la fonction Vente.
Qui êtes-vous et qu’est-ce qui fait que vous êtes pertinents pour ce sujet ? Pourquoi était-il souhaitable de vous choisir pour en parler, aidez-nous à saisir votre légitimité sur ce thème de réflexion. Enfin, dites-nous dans votre introduction pourquoi le sujet vous a séduit et/ou convaincu de faire le déplacement : en quoi est-il intellectuellement stimulant pour vous ?
À qui profitera-t-il de façon notoire ? Qui est concerné ? Qui sont les bénéficiaires (directs ou indirects) d’une réflexion approfondie sur le sujet qui nous rassemble ici ? Puisque nous abordons ce thème : nous devons nous demander pour qui il sera le plus utile de nous écouter en débattre ! On appelait ça le public cible jadis ;-) Aidons-les à se reconnaître.
Quelle est l’actualité, et/ou quelles sont les tendances du moment qui justifient qu’on traite de ce sujet, que faut-il savoir afin de comprendre le contexte dans lequel nous le traitons ?
Si pertinent, dites-nous qui sont les acteurs majeurs, à ne pas perdre de vue dans notre sujet, ceux qui contribuent à impacter, structurer, transformer voire créer l’écosystème. Quelles sont les données essentielles à prendre en compte quant à l’état du marché qui touche à ce sujet business ? Ici : diagnostic général à base de faits concrets, chiffres, background, études pertinentes. Et même, si pertinent, une histoire ou une anecdote à raconter, une image à montrer : quoi que ce soit qui puisse nous servir à mieux planter le décor.
Avant d’aller plus loin, quels seraient les concepts clés à introduire pour que ce sujet soit correctement traité, et pour bien nous assurer que nous aurons un vocabulaire commun pour la suite ?
Quelles sont les bonnes questions à se poser à ce sujet pour l’aborder de façon pertinente et si possible, intellectuellement pertinente (et stimulante) ? (D’un point de vue strictement méthodologique, ce sont aussi les questions connexes qu’il soulèvera forcément et que talkshow va forcément devoir aborder selon vous : essayez de lister de l’ordre de 5 à 10 bonnes questions que nous devrons nous poser)
Quels sont les écueils, les mises en garde, les points de vigilance liés à ce sujet ? Donnez-nous votre vision des erreurs possibles à garder à l’esprit avant d’aborder ce thème. En forme de mises en garde : ce n’est pas toujours forcément utile, mais il se peut qu’un sujet doive être d’emblée canalisé. Autrement dit : comment cadrer ce sujet pour éviter qu’il ne parte dans une mauvaise direction ? En outre, y a-t-il un risque quelconque : de malentendu, d’incomplétude, de polémique. Un sujet peut parfois en cacher un autre, ou peut même déranger, sait-on jamais.
Enjeux métier : transformations ou évolutions en ligne de mire ?
Quels sont les enjeux qui dans ce sujet touchent (potentiellement) à votre métier et à son évolution, ou révèlent qu’il va probablement se transformer ? (on peut évidemment parler du métier de vos clients le cas échéant)
En lien direct avec la question posée, y a-t-il un (plus ou moins vague) consensus qui semble entourer cette thématique de réflexion à l’échelle de l’écosystème. Y a-t’il une doctrine dominante, qui soit dit en passant, puisse (potentiellement) nécessiter qu’on la bouscule un peu ?
Quelles sont selon vous les idées associées à cette thématique de réflexion qui au contraire ne font pas consensus et justifient qu’un débat pédagogique s’installe ? Qu’est-ce qui dans ce sujet peut constituer un levier de discussion stimulant ? N’oublions pas : aucun sujet n’est lisse, et trouver les aspérités propices au débat révèlent de façon plus instructive (notamment pour notre chère audience) la problématique de fond. L’enjeu est ici de nous permettre de rebondir, de corser le talkshow, de l'approfondir au prétexte de ces possibles divergences de vues entre spécialistes. C’est ainsi que nous pourrons permettre à notre audience de se faire une idée, si du moins les principaux courants de pensée sont susceptibles d’être énoncés et représentés.
No bullshit : identifier les foutaises sur le sujet.
Quelles sont les pires foutaises, erreurs, fumisteries ou même charlataneries que vous ayez entendues ou que vous ayez observées en terme d’approche sur ce thème business ? – On peut aussi dans cette optique, aborder l’écart qui existe entre discours/mythes/théories et réalité(s) ?
Explorons maintenant vos préconisations pour traiter ce sujet selon votre approche et vos choix méthodologiques quand il s’agit de mettre en pratique, dans une entreprise ou un projet business, vos propres convictions sur ce thème. De la théorie au passage à l'acte. Au travers de vos propres retours d’expérience : quelles sont les possibilités et vécus en termes d’exécution ? Où sont les compléments possibles avec d’autres éventuelles méthodes ou approches, d’autres écoles de pensée ?
Insight : comment surmonter les possibles résistances ?
Partagez avec nous une matière à penser, illustrée par votre façon personnelle (si nécessaire) de faire bouger les lignes sur ce sujet, pour convertir vos interlocuteurs ou votre public en faveur de vos convictions sur ce thème business. Qu’est-ce que vous pourriez énoncer de surprenant, à contre-courant, qui puisse faire l’effet d’un électrochoc salutaire ? Objectif : trouver le bon argument pour achever de convaincre et séduire, faire passer une vision, une idée importantes sur ce sujet.
Vous arrive-t-il, sur ce sujet, d’avoir lu des propos un peu provocateurs, ou de les avoir vous-mêmes écrits ou proférés ? C’est le moment d’éveiller l’empêcheur de tourner en rond qui sommeille en vous s’il n’est pas déjà sur le pont. Vous pouvez faire bouger ce débat, voire l’écosystème qui l’entour, en nous montrant votre côté rebelle ou en citant d’autres rebelles.
Qui d’autre aimeriez-vous voir intervenir sur un sujet comme celui-là ? Qui peut polémiquer face à qui ? Vos idées nous intéressent : non, malgré les apparences nous ne connaissons pas tout le monde...
Chut, ne le répétez à personne… Mais nous ne sommes pas supposés savoir à l’avance comment se termine un sujet de débat… mais on a le droit de le souhaiter ‼ Selon, vous, quelle serait la bonne conclusion vers laquelle il serait souhaitable d’orienter le débat : disons, celle qui vous ravirait le plus ? Attention, ça ne veut pas dire qu’il ira dans ce sens, mais si vous avez une « envie » en la matière, ou un objectif, c’est toujours bon de le savoir ne serait-ce que pour comparer.
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Preproduction is 100% collaborative. Your ideas, questions, and suggestions will be taken into account. Just submit your answers into the current page's tab« Help us prepare! » - whether you're part of of the speakers' panel or not, your elements will be used.
In order to submit your own profile as a speaker, please subscribe first as a member (and join our 50,000+ members who have already co-produced thousands of educational content and debates about economy and the business world).
You may not wish to come as a speaker, but you would like to encourage this sharing, educational approach: well, even if you do not want to physically intervene during the recording session, take a few minutes to share your questions, your beliefs, your expertise. We will take them into account and the subject will even better respond to your own expectations!
The subject format: in general, subjects can be treated in a variety of TV formats and treatments. The present one is expected to be produced as a « Format : Talkshow178000
»; and treated as a « Treatment : Debate178000
».
You may not wish to come as a speaker, but you would like to encourage this sharing, educational approach: well, even if you do not want to physically intervene during the recording session, take a few minutes to share your questions, your beliefs, your expertise. We will take them into account and the subject will even better respond to your own expectations!
Diffusion : ce sujet sera diffusé sur plusieurs sites du réseau cafeine.tv (*) ainsi que dans le contexte de nombreux sites partenaires de premier plan (cette multi-diffusion est un élément-clé de notre modèle).(*) : comprenant notamment cafeine.tv, HRchannel.com, futurDSI.com, digital4change.com, mobilepro.tv etc.
Comment from Bertrand Duperrin: Excellente idée. Si le "2.0" vient combler des manques évidents il n'est pas la réponse à tout et ne sera crédible que si on le combine de manière cohérente avec des choses un peu plus terre à terres mais essentielles. N'oublions pas que l'entreprise est une organisation à finalité productive et qu'elle ne peut se permettre n'importe quoi.Si nous voyons autours de nous énormément de situations où une approche "2.0" serait bénéfique il faut garder les yeux ouverts et bien voir que ça ne s'applique pas à tout et en tout cas pas hors de tout contrôle.2 pistes prises au hasard, pas exhaustives du tout mais qui peuvent commencer à servir de base à une petite réflexion :• Cet article que j'ai "commis" suite à un une réflexion intéressante de Tom Davenport (dont l'article est certainement plus intéressant que le mien d'ailleurs) : http://www.duperrin.com/2011/04/12/doit-on-encadrer-la-collaboration/• Le fait que CISCO commence à démanteler son dispostif communautaire dont on a pourtant tous (et moi le premier) vanté les mérites (même si c'est un peu plus compliqué que cela et ne remet en cause la globalité de l'approche 2.0).Au plaisir de vous lire...
Comment from Alain Garnier: Pour CISCO, tu as des sources à ce que tu avances? C'est en effet très intéressant de voir la marée monter... mais aussi redescendre.
Comment from Bertrand Duperrin: Oui...par Rosabeth Moss Kanter Herself http://blogs.hbr.org/kanter/2011/05/cisco-and-a-cautionary-tale-ab.htmlAttention : ils n'abandonnent pas leur dispositif 2.0 mais leur dispositif communautaire. Raison très intéressante d'ailleurs : pour faire faire à des communautés ce qui n'est pas dans leur nature ils ont monté une usine à gaz improductive. Ce qui me confirme dans l'idée que les communautés ne se managent pas et qu'il faut laisser vivre ce qui a du sens et qu'au lieu d'instrumentaliser de fausses communautés il faut mieux "2.0 iser" des organes structurés au lieu de faire la vierge effarouchée et refuser de toucher à l'existant lorsqu'on mène un tel projet de transformation. Mais là on dévie de la discussion initiale... :)
Comment from Frédéric BASCUNANA: @Fred, je me suis permis de rédiger le texte d'intro, en espérant ne pas trahir la pensée derrière ton sujet et ton initiative.@Alain : nous revenons à cette réflexion sur l'entropie, il faut contrebalancer cette force centrifuge par une synergie centripète, mais en sachant que l’immixtion du management est source de découragement et de suspicion.Des problématiques de confiance sont aussi intimement liée à tout ceci.
Comment from Frédéric POULET: @Fred, tu as bien fait de le reformuler, mais personnellement je vois plus le 2.0 comme "incomplet" (car ne pouvant adresser toutes les problématiques) que comme une entropie qui suppose que c'est une transformation réversible.A moins qu'il n'y ait un double phénomène...Ce que je dénonçais, c'est qu'on veut tout faire faire en 2.0; qu'on en fait une potion magique que l'on met à toutes les sauces.Le terme qui me fait le plus bondir est le "Management 2.0", qui devient de facto réducteur, car dans le Management, le collaboratif n'est qu'une des nombreuses facettes existantes. Et je réfute clairement le fait qu'il soit possible et/ou souhaitable de tout vouloir faire ou faire faire (ou laisser émerger) en collaboratif. Je suis persuadé que c'est en effet une couleur de plus à la palette, parfois "arc en ciel", mais vraiment pas la seule. Qui plus est, qui ne peut bien "se fixer" qu'avec de bons adjuvants
Comment from Carole BLANCOT: trouve ce sujet : IntéressantJe lis : "faudra-t-il des sociologues, des philosophes et des psychologues pour accompagner ces démarches ?"Y en a-t-il dans cette liste ? Frédéric POULET,Corinne Dangas,Bertrand Duperrin,Alain Garnier,Fabrice Frossard,Frédéric BASCUNANA
Comment from Frédéric POULET: On peut ré-inviter Bernard Banattar qui est intervenu lors de la journée HR Lounge ! Bonne Idée !
Comment from Corinne Dangas: Si on pouvait ne plus penser nos organisations et nos vies avec des petites cases... On passerait du carré au rond : peut-être que tout tournerait ? :) @Fred, "contrebalancer" la force centrifuge ? Ou utiliser la force centrifuge ? A fortiori si je le rapproche de ce que dit @Bertrand, "il faut laisser vivre ce qui a du sens", et arrêter de vouloir "instrumentaliser" [du faux] et "monter des usines à gaz". Je n'arrive pas à imaginer des voies de solution à ce genre de questions du côté de ce qui cherche à contrebalancer le centrifuge, mais plutôt de ce qui essaie de penser plus "rond" : changements de cercles et de paradigmes, sauts d'énergie, propriétés émergentes..
Comment from Frédéric BASCUNANA: absolument !
Comment from : Bonjour Bertrand, J’aimerais nuancer tes propos selon lesquels « les communautés ne se managent pas ». Si je saisis très bien la dérive du « tout communautaire » à laquelle un management aveugle donne lieu, je n’en tire pas la conclusion qu’il est à bannir de ce type d'initiatives. Pour moi, une forme de management est nécessaire, une forme différente de management certes. Non pas pour forcer arbitrairement leur organisation mais plutôt pour faire naitre une réflexion et initier une prise d’action. Il s’agit d’identifier des besoins et d’examiner la pertinence de se tourner vers ce type d’organisation en amont. C’est donc en tant qu’initiateur d’une réflexion chez les collaborateurs que le management doit se faire. Et n’être en aucun cas une force coercitive poussant au collaboratif communautaire envers et contre tout. C’est contre un aveuglement du management qu’il faut lutter et non contre le management en lui-même. Ainsi, le rôle du management est d’aider à naître « ce qui a du sens » . Et j’insiste sur l’importance de cette aide. Le 2.0 ne coule pas de source pour de nombreux collaborateurs, son adoption entraine de nombreuses réticences et révèle de nombreuses tensions d’ordre culturel et propres à l’entreprise. Un management avisé et censé peut aider à désamorcer ces crispations en proposant une réflexion aux différents acteurs. En l’absence de ce managemement, de nombreuses communautés « [ayant] du sens » et aujourd’hui autonomes, vivantes, vecteurs d’échanges et de collaboration, n’auraient jamais vues le jour.
Comment from : Bonjour Frédéric, "On veut tout faire faire en 2.0 qu'on en fait une potion magique que l'on met à toutes les sauces".Je partage ton opinion et suis directement le témoin des effets dévastateurs que ce type d'approche peut avoir sur les politiques 2.0.On répand l'idée naïve que le simple fait d'implémenter de tels outils ou de se 2.0iser constitue une solution miracle potentielle à diverses problémes touchant au management, à l'innovation etc. L'approche et l'utilisation de tels outils doit s'inscrire dans une démarche, une volonté globale de changement et d'ouverture. La solution potentielle qu'ils apportent est partielle, comme une pièce de puzzle, qui ne peut prendre sens que si elle fait partie d'un tout. Isolée, elle ne fonctionne pas. Ce discours simplificateur et réducteur est dangereux en ce qu'il décribilise le 2.0, en le rendant incapable de répondre aux attentes irréalistes qui ont précédées son approche. Le "tout 2.0" est souvent une belle idée véhiculée par les innovateurs et inspirateurs qui reste mal comprise des décideurs qui "y vont" sans vraiment comprendre ce qu'ils doivent en attendre et l'engagement que cela suppose. Le web 2.0 est alors assimilé à un phénomène de mode couteux, une sorte de bulle vers laquelle il est risqué de se tourner. La tâche de défendre un mouvement vers ces nouveaux media est rendue très difficile et s'assurer un soutien ultérieur des décideurs sceptiques, un challenge quotidien.
Comment from Bertrand Duperrin: Vu l'acception traditionnelle du mot management en France vs. le fait que les communautés réquièrent davantage de sens et de facilitation que de directivité. Alors bien sur on peut dire que finalement, d'une certaine manière, le Cty management c'est le management tel qu'il devrait être et deviendra peut être.En attendant il faut se méfier des mots à double sens en fonction de l'objet auquel on les applique. Dans le cadre d'une équipe, le management s'accompagne de l'exercice d'un pouvoir et il y a des objectifs à tenir.Dans le cadre d'une communauté, le pouvoir appartient plus à la communauté ce qui impose de manager autrement. D'ailleurs la communauté appartient elle à l'entreprise....c'est une autre question qu'on peut se poser. Elle peut exister sans se formaliser, elle peut refuser de jouer le jeu etc...sans qu'on puisse reprocher quoi que ce soit à ces membres. C'est dans ce sens que je suis toujours précautionneux lorsqu'on accole les mots management et communautés...
Comment from Frédéric POULET: Complètement d'accord avec tout ce que tu dis Lucile, et je crois d'ailleurs qu'une des dérives ultimes est d'inventer de nouveaux termes comme "Le Management 2.0" qui oublie ou met de côté de fait, une partie des missions du ManagerC'est trop souvent oublier que le Management est aussi une question de relation interpersonnelle (comme je l'écris ici:http://ht.ly/5kPOI ) qui doit aujourd'hui certes évoluer vers un nouveau Savoir Faire Collaboratif, mais pour autant en oublier l'essentiel.
Comment from Pierre-Yves Simonot: Les différents commentaires apportent des points de vue intéressants à cette problématique. Pour reformuler ce qu'ont indiqué certains : ce ne sont pas les outils qui vont créer la fonction en revanche ils vont avoir une influence majeure sur la façon dont la fonction va pouvoir s'exercer... Cette influence peut être bénéfique ou tout simplement dévastatrice selon qu'elle est bien intégrée dans les modalités de fonctionnement de l'organisation et la culture ambiante ou non.A cet égard, il est intéressant d'analyser les différentes dimensions de la performance des entreprises pour évaluer un "degré de préparation" avant de lancer des projets 2.0 afin d'être en mesure de concevoir un programme de conduite du changement et d'accompagnement adapté à la situation singulière de chaque entreprise, voire de chaque entité au sein de l'entreprise.En ce qui concerne plus spécifiquement le collaboratif 2.0, il existe une dimension complémentaire qui concerne le collaboratif interentreprises. En effet, la compétition entre les entreprises est devenue une compétition entre système de valeur et non plus seulement entre chaine de valeur (en reprenant une terminologie de Michel Porter). Dans ce domaine d'utilisation des technologies 2.0, il reste beaucoup à inventer. Les travaux que j'ai menés concernant le collaboratif 2.0 dans la supply chain (logistique) montrent que les impacts potentiels en termes d'efficacité et d'agilité sont immenses.C'est pourquoi la pérennité du collaboratif 2.0 ne me semble pas devoir être remis en cause sur le long terme. En revanche, la rapidité d'adoption peut dépendre de façon tout à fait cruciale de la clairvoyance dans les premières mises en oeuvre de façon à ne pas marquer les esprits par des contre-performances liées à un manque de préparation et d'accompagnement du déploiement.
Comment from Frédéric POULET: le 2.0 n'est-il pas dès lors qu'il y a volonté d'un dirigeant ou d'une organisation de mettre en place du Collaboratif, une "injonction paradoxale" ? (expression chère à notre ami Vincent Berthelot)"je décide unilatéralement que nous allons collaborer collégialement "...Tu citais Pierre Yves à très juste titre, la nécessité d'évaluer un "degré de préparation"; je mettrais alors juste un bémol en disant qu'il est sans doute nécessaire même en amont d'évaluer la propension de l'organisation à fonctionner de cette manière. A commencer par savoir si le dirigeant d'une part montre l'exemple d'ores et déjà en terme de mode de fonctionnement collaboratif (avant même de parler d'outil(s) Ensuite évaluer non pas ceux qui sont prêt à y aller, mais ceux qui ne sont pas prêts... pour savoir comment favoriser une "mise à niveau collaborative"En effet, si tout le monde n'est pas dans l'état d'esprit, n'est pas en capacité (ne serait-ce que par manque de connexion, de défiance etc.) à avancer, le collaboratif aura de fait beaucoup plus de mal à marcher.Après, au delà des outils, j'aime bien me référer à l'ouvrage "La Sagesse des Foules" que je cite également ici : http://fredwpt.wordpress.com/2011/07/01/le-2-0-peut-il-remplacer-les-decisions-du-top-management-e20-rh20/Le bouquin nous apprend entre autre, que le collaboratif, et l'intelligence collective ne marchent que lorsque les décisions sont prises selon trois critères : - Indépendance des participants (et là en entreprise....)- Diversité des participants (et là pareil...) - Réponse précise à une problématique poséePlus j'avance personnellement dans mes expériences internes et externes entreprise, plus j'en suis convaincu.Le collaboratif n'est qu'une des facettes du management, n'est pas souhaitable d'ailleurs tout le temps et pour tout, et dépend d'un certain nombre d'adjuvants pour pouvoir s'exprimer.Sinon, on obtient plus de mouvements browniens et de discussions sans fin que d'efficacité. (ce qui est quand même le but en entreprise)
Comment from Pierre-Yves Simonot: Frédéric,Je souscrit totalement à ce que tu avances et cela correspond tout à fait à ma propre expérience de consultant. Un vieux dicton nous dit "C'est folie de faire boire un âne s'il n'a soif". Il faut donc créer la soif pour que cela fonctionne!Lorsque je parlais de "degré de préparation" cela englobait toutes les dimensions de l'entreprise : sa structure, son système d'information (à la fois dans la définition des processus et dans l'architecture de son informatique), sa culture, les compétences des collaborateurs, les modalités de reconnaissance des performances, etc...Et du point du vue du management, il faut non seulement une volonté clairement affichée et soutenue par l'exemple, mais aussi savoir décliner des objectifs clairs et précis, adaptés à la stratégie de l'entreprise et compréhensibles par tous. Ca ne peut pas être seulement "pour suivre la mode" qu'une telle démarche doit être engagée!
Comment from Alain Garnier: se porte volontaire pour participerSans nostalgie mais intéressé!