Heureusement, Jim a fini par trouver deux chaussures dans une poubelle. C'est la paire qu'il porte sur la photo. Mais l'une des chaussures était trop grande, il a donc dû porter une chaussette supplémentaire. En portant ces chaussures, Jim a gagné deux médailles d'or ce jour-là.
C’est la plus parfaite et la plus géniale illustration du fameux adage qui dit :
"Celui qui veut réussir trouve un moyen.
Celui qui ne veut rien faire trouve une excuse. »
Se trouver des excuses ne fait pas de nous de mauvaises personnes : c’est un très probable biais cognitif.
Nous sommes, tous, parfois conduits à nous dire que
ce n’est pas le bon moment,
pas la bonne configuration,
que nous n’avons pas été suffisamment favorisés,
que nous n’avons pas les bons associés ou investisseurs,
pas la bonne forme physique ou ni même mentale,
que notre notre propre origine sociale joue contre nous etc.
Mais il y a un moment de grâce, de « flow », que nous pouvons aussi provoquer en nous posant cette simple question, qui pour ma part me fait l’effet d’un électrochoc synaptique :
« Et alors, que vas-tu faire avec ce dont tu disposes, là tout de suite maintenant, et en excluant toute possibilité d’aide extérieure ? »
« Faire avec ».
Je me suis donc imprimé cette photo, et je me fous de savoir si cette histoire est vraie, elle est juste stimulante.
Je la place dans un cadre pas loin du bureau : parfaite piqûre de rappel, manière de remettre un petit coup de jus salutaire dans mon réseau neuronal quand il est tenté de tomber dans la moindre nuance de fumisterie.
Mais j’ai aussi, d’abord, posé celle de ma maman (cf commentaire #2).
Nous portons tous en nous d’effroyables capacités au découragement, j’en sais quelque chose :
Mais nous disposons aussi d’une fabuleuse capacité à verbaliser une enchaînement de mots simples qui peuvent créer l’énergie contraire, oblitérer l’entropie de l’âme et recréer la bonne dynamique, nous remettre dans la meilleure des dispositions.
C’est dans cette capacité à inverser les problèmes apparents et à les remplacer par des opportunités que s’exerce notre puissance créative.
La motivation n’est pas juste un élan d’optimisme miraculeux.
C’est dans une forme d’autocritique qu’on finit par ne plus envisager que des débouchés et des solutions là où nous ne pensions voir que des impasses.